Amina Kadous

née en 1991 au Caire, Égypte ; vit et travaille au Caire, Égypte

 a obtenu son baccalauréat en beaux-arts de l’Université Tufts et de l’École du Musée des beaux-arts de Boston. Son travail aborde les concepts de mémoire et d’identité. Elle croit à l’éphémère de l’expérience. Elle croit qu’une photographie est un objet qui contient des souvenirs et des significations, des souvenirs qui donnent vie. Son travail est un lien entre le passé et le présent à travers les couches du temps qui se plient et se déploient. L’exploration du temps lui sert de moyen de compréhension de qui elle est en tant que personne. Se caractérisant comme une exploratrice d’idées, elle est animée par l’esprit d’investigation alors qu’elle cherche à comprendre les significations et les ambiguïtés cachées des vies, pas les siennes, à travers la nature interactive du spectateur, du photographe, de l’objet et de l’environnement. Elle est motivée par son expérience de femme et d’égyptienne. C’est sa signature : son travail, comme le temps, évolue. Son œuvre a été exposée internationalement. Elle a participé à la 12e édition de la Biennale de la photographie de Bamako et a reçu le Prix Centre Soleil d’Afrique pour son projet « Une fissure dans la mémoire de ma mémoire ». Elle a reçu une bourse de la Magnum Foundation et de la Prince Claus Foundation, a été l’une des dix finalistes de la bourse Everyday projects pour son projet en cours « White Gold », et a été présélectionnée cette année pour le prix de la photographie africaine contemporaine.